Qu’est-ce qu’une tache post-inflammatoire ?
Les taches post-inflammatoires (PIH, post-inflammatory hyperpigmentation) apparaissent après un traumatisme cutané, comme une inflammation ou une blessure. Elles se présentent sous forme de taches brunes ou rosées qui subsistent après la guérison de la peau. Contrairement au mélasma ou aux lentigos, elles ne sont pas causées directement par le soleil, bien que celui-ci puisse les aggraver.
Le processus biologique des PIH
Lorsque la peau subit une agression (acné, eczéma, coupure, brûlure, peeling trop fort), elle déclenche une réaction inflammatoire pour amorcer sa réparation. Cependant, cette inflammation stimule également les mélanocytes, qui produisent un excès de mélanine pour protéger la zone touchée. Ce surplus de pigment reste piégé dans l’épiderme, formant une tache persistante.
Qui est concerné ?
Les taches post-inflammatoires touchent tous les types de peau, mais elles sont particulièrement fréquentes sur les peaux foncées ou métissées, dont les mélanocytes sont naturellement plus actifs.
Comment accélérer leur disparition ?
Les PIH peuvent disparaître naturellement grâce au renouvellement cellulaire, mais cela peut prendre plusieurs mois, voire des années. Pour accélérer ce processus :
Les exfoliants doux comme les acides alpha-hydroxy (AHA) favorisent le renouvellement cellulaire.
Les actifs éclaircissants tels que la vitamine C ou l’arbutine aident à réduire la pigmentation.
Une protection solaire est impérative pour éviter que la pigmentation ne s’aggrave.
Des traitements en cabinet, tels que les peelings chimiques ou les lasers, peuvent également aider à uniformiser le teint.
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